La dentition de votre chien est un mystère pour vous ? Saviez-vous que 70 % des chiens de plus de 3 ans souffrent de maladies parodontales liées à une hygiène bucco-dentaire négligée ? Dès les premières dents de lait fragiles jusqu’à l’usure des dents définitives, chaque étape réclame une vigilance accrue.
Découvrez comment éviter les malocclusions, combattre le tartre ou repérer les signaux de douleur (mauvaise haleine, réticence à mâcher). Comme pour les chats, une hygiène irréprochable prévient non seulement les infections, mais aussi des complications graves comme les atteintes du cœur ou des reins, garantissant à votre compagnon une vie plus longue et plus sereine.
L’essentiel à retenir : Une hygiène dentaire rigoureuse prévient les maladies parodontales, principales causes de douleurs et de problèmes systémiques chez le chien. Les dents définitives, au nombre de 42, nécessitent un brossage régulier et des examens vétérinaires annuels.
Saviez-vous que 70% des chiens de plus de 3 ans souffrent de problèmes de gencives ? Une prévention active prolonge leur bien-être et leur espérance de vie.
Comprendre la dentition du chien : les bases essentielles

Les dents sont des outils précieux pour un chien : elles permettent de saisir des objets, de mâcher sa nourriture, mais aussi de jouer. Pourtant, une santé bucco-dentaire négligée peut entraîner des conséquences graves, allant d’une simple gêne à des infections systémiques. Saviez-vous que les problèmes dentaires sont l’une des causes les plus fréquentes de maladies chez les chiens ?
Que votre chien soit un petit chiot ou un adulte, une hygiène irréprochable prévient les douleurs, les pertes précoces de dents et les complications coûteuses. Une question se pose alors : comment identifier les signes d’alerte ou intervenir au bon moment ? Les prochaines sections détaillent les étapes clés et les bonnes pratiques pour une dentition en pleine santé.
De chiot à adulte : les grandes étapes de la dentition canine

La première dentition : les 28 dents de lait du chiot
Les chiots naissent sans dents, une adaptation pour éviter d’abîmer la mère pendant l’allaitement. Les dents de lait apparaissent entre 3 et 5 semaines, avec un ordre précis : les incisives inférieures vers 3 semaines, les canines vers 4 semaines, et les prémolaires autour de 5-6 semaines.
Ces 28 dents de lait (formule dentaire : I 3/3 C 1/1 P 3/3 M 0/0) incluent 6 incisives, 2 canines et 6 prémolaires par mâchoire, mais aucune molaire. Cette absence s’explique par leur rôle temporaire : elles facilitent la transition vers une alimentation solide, mais leur structure fragile prépare seulement à une mastication légère.
La transition vers les dents définitives : une période délicate
À partir de 4 à 6 mois, les racines des dents de lait se résorbent pour céder la place aux 42 dents définitives (formule dentaire : I 3/3 C 1/1 P 4/4 M 2/3). Ce processus, achevé vers 6-7 mois, suit un ordre strict : les incisives tombent en premier, puis les canines et les prémolaires. Les chiots avalent souvent leurs anciennes dents, un phénomène normal mais parfois inquiétant pour les propriétaires.
Durant cette phase, les jeunes chiens peuvent montrer des signes d’inconfort :
- Mordillements de meubles ou mains ;
- Gencives irritées ou saignantes ;
- Refus temporaire de manger des croquettes dures ;
- Agitation ou irritabilité ;
- Possibles troubles digestifs liés au stress.
Pour apaiser le chiot, proposez des jouets en caoutchouc résistant, des os de substitution réfrigérés, ou humidifiez les croquettes. Ne jamais utiliser de produits humains, toxiques pour les chiens. Si des dents de lait persistent au-delà de 7 mois (notamment les canines), une extraction vétérinaire peut s’avérer nécessaire. Leur persistance entraîne des malocclusions (mâchoires mal alignées), favorisant le tartre, les infections parodontales, et même des douleurs chroniques.
Les dents définitives, plus robustes, assument des fonctions précises : incisives pour découper, canines pour saisir, prémolaires et molaires pour broyer. Leur alignement idéal, ou occlusion, garantit une mastication efficace.
Les races brachycéphales (comme les bouledogues) ou de petite taille (comme les yorkshires) sont particulièrement sujettes aux malocclusions, souvent aggravées par des dents de lait non résorbées. Surveiller cette phase clé permet d’éviter des complications à long terme, comme les maladies parodontales ou les infections systémiques.
Type de dentition | Nombre de dents | Âge d'apparition complet |
---|---|---|
Dentition de lait (déciduale) | 28 dents | Vers 4-5 semaines |
Dentition définitive | 42 dents | Vers 6-7 mois |
La dentition du chien adulte : composition et anomalies

Les 42 dents définitives et leurs fonctions
Dès la fin de la dentition de lait vers 6-7 mois, le chien acquiert 42 dents définitives, réparties en 6 incisives supérieures et inférieures, 2 canines, 8 prémolaires et 4 molaires sur la mâchoire supérieure, contre 6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires et 6 molaires sur la mâchoire inférieure.
Les incisives, petites et tranchantes, permettent de couper des aliments ou de retirer des corps étrangers coincés entre les dents. Les canines, robustes et pointues, servent à saisir des proies ou à défendre, avec une pression de morsure pouvant atteindre 150 psi. Les prémolaires déchiquètent la viande, tandis que les molaires broient les os et les croquettes.
La précision du système dentaire canin s’illustre dans les carnassières : la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure agissent comme des ciseaux naturels. Comme l’indique WikiHow, l’analyse de ces dents aide à estimer l’âge du chien.
Anomalies : dents persistantes et malocclusions
Lorsque les dents de lait persistantes ne tombent pas, elles provoquent un encombrement dentaire. Cela génère des espaces où la plaque s’accumule, favorisant le tartre et les inflammations gingivales, avec un risque accru d’infections systémiques. Les canines, très sollicitées, sont les plus touchées.
Les malocclusions dentaires, souvent héritées ou induites par des dents persistantes, affectent particulièrement les races brachycéphales (ex. Bouledogues, Carlins) aux mâchoires déséquilibrées. Le prognathisme (mâchoire inférieure proéminente) et le brachygnathisme (mâchoire supérieure raccourcie) provoquent des douleurs chroniques et une usure irrégulière des dents.
Ces anomalies nécessitent une intervention rapide : extraction des dents persistantes sous anesthésie avant 7 mois, et orthodontie canine pour les malocclusions sévères. Un nettoyage régulier avec une brosse adaptée et des contrôles vétérinaires annuels restent les meilleurs moyens de prévenir ces complications.
Les dangers d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire pour votre chien
De la plaque dentaire à la maladie parodontale
La plaque dentaire, un film mou composé de bactéries et de débris alimentaires, se forme en quelques heures sur les dents. Sans nettoyage régulier, elle se minéralise en tartre, dépôt dur et collant qui adhère aux dents.
La gingivite survient ensuite : les gencives rougissent, gonflent et saignent facilement. À ce stade, les dégâts sont réversibles avec un brossage rigoureux. Mais en l’absence de soins, la maladie progresse vers la parodontite, destruction irréversible des tissus soutenant les dents. La racine s’expose, les dents se déchaussent et tombent, entraînant douleur chronique et risques systémiques.
Le détartrage vétérinaire devient alors incontournable. Contrairement aux idées reçues, le tartre ne disparaît pas avec une brosse à dents : seul un nettoyage professionnel sous anesthésie permet d’éliminer les dépôts sous-gingivaux. Sans intervention, la parodontite entraîne des abcès et une souffrance invisible pour le chien.
Quand les bactéries attaquent le reste du corps
Une infection buccale non traitée ne se limite pas à la bouche. Les bactéries présentes dans le tartre et les poches parodontales pénètrent dans la circulation sanguine, se propageant à distance. Chez le chien, ces agents pathogènes peuvent causer des lésions cardiaques, des atteintes rénales ou hépatiques, comme l’ont démontré plusieurs études sur les risques systémiques liés à la parodontite.
Le cœur est particulièrement vulnérable : les bactéries favorisent l’athérosclérose et les endocardites. Les reins, sollicités pour filtrer ces toxines, peuvent développer des insuffisances. Même le foie subit des dégâts, avec des risques de stéatoses hépatiques. Ces complications silencieuses justifient à elles seules un suivi régulier.
Derrière une mauvaise haleine ou des gencives rouges se cache donc un enjeu vital. Une prévention vitale passe par un brossage régulier, une alimentation adaptée et des contrôles vétérinaires annuels. En négligeant ces étapes, on expose son chien à des souffrances évitables et à une espérance de vie réduite. La santé bucco-dentaire reste un pilier central de son bien-être global.
Comment savoir si mon chien a mal aux dents ?
Les chiens cachent leur douleur, rendant indispensable l’observation de tout changement de comportement. Une modification d’appétit ou des gémissements inhabituels peuvent signaler un problème dentaire grave. Ignorer ces signaux expose votre animal à des complications comme des infections généralisées.
- Mauvaise haleine persistante (halitose) : un signal d’alerte fréquent, souvent lié au tartre ou à des infections parodontales.
- Difficulté à mâcher ou mastication unilatérale : signe de douleur ou de malocclusion.
- Baisse d’appétit ou refus des croquettes dures : le chien évite les aliments douloureux à mâcher.
- Gencives rouges, gonflées ou saignantes : indicateurs visibles de gingivite, souvent liés à la plaque non éliminée.
- Frottement répétitif de la gueule avec la patte : tentative pour apaiser une gêne localisée.
- Geignements ou plaintes inexpliqués : signes de douleur discrète mais réelle.
- Isolement ou agressivité au toucher de la tête : réaction à des douleurs exacerbées par le contact.
Plusieurs symptômes combinés exigent une consultation immédiate. Les maladies parodontales, si laissées sans soin, provoquent des infections systémiques (cœur, reins). Même un seul signe isolé mérite une vérification préventive. N’oubliez pas : 70 % des chiens de plus de 3 ans souffrent de problèmes dentaires évitables.
Prévention et soins : le guide pratique pour des dents saines

Le brossage des dents : la méthode n°1
Une hygiène bucco-dentaire optimale commence par un brossage régulier. C’est la plus efficace pour éliminer la plaque responsable du tartre et des infections.
Commencez dès son plus jeune âge, idéalement à 3 mois, avec un dentifrice spécifique pour chien (le fluor des produits humains est toxique).
Utilisez une brosse souple ou un doigtier, en insistant sur la ligne des gencives. Brosser 3 fois par semaine est fortement recommandé, mais une routine quotidienne offre les meilleurs résultats. Pour les chiens réticents, associez la pratique à des récompenses et allongez progressivement la durée des séances. Les petites races, plus sujettes au tartre, nécessitent une vigilance accrue. Une technique efficace consiste à brosser en mouvements circulaires, en commençant par les canines pour plus de facilité.
Les autres solutions pour l’hygiène quotidienne
Pour compléter le brossage, plusieurs options existent, sans le remplacer :
- Alimentation sèche : Les croquettes labellisées VOHC (comme Hill’s t/d ou Royal Canin Dental) agissent mécaniquement pour réduire le tartre. Leur taille et texture favorisent la mastication, nettoyant les dents à chaque repas.
- Lamelles et bâtonnets à mâcher : Conçus pour éliminer la plaque, choisissez-les adaptées à la taille de votre chien. Les ingrédients comme l’érythritol ou l’inuline renforcent l’efficacité. À donner une à deux fois par jour sans excès calorique.
- Jouets à mâcher : Privilégiez les modèles souples (caoutchouc) comme les KONG Senior ou Nylabone, qui stimulent sans abîmer l’émail. Évitez les balles de tennis, abrasives pour l’émail. Les puzzles à friandises (ex. Outward Hound) allient mastication douce et réflexion.
- Poudres ou solutions liquides : À ajouter à l’eau ou à la nourriture, celles certifiées VOHC garantissent une action prouvée. Les formules à base d’enzymes (ex. PetzLife Plaque Off) dégradent la plaque sans irriter les gencives.
Le rôle crucial du vétérinaire : contrôle et détartrage
Même avec une routine rigoureuse, un contrôle annuel chez le vétérinaire est indispensable. Lui seul détecte les débuts de maladies parodontales, souvent indolores mais pouvant évoluer vers des déchaussements. En cas de tartre installé, un détartrage sous anesthésie générale nettoie sous les gencives. Ce protocole, adapté à l’âge et à l’état de santé, inclut un bilan complet (radiographies pour vérifier l’état des racines).
Les brachycéphales (ex. bouledogues) sont plus vulnérables à l’entassement dentaire. Une mauvaise haleine persistante ou une préférence pour la nourriture molle sont des signaux à ne pas ignorer : un détartrage peut prévenir des complications comme des infections systémiques (endocardite, atteinte rénale).
Les particularités de la dentition selon la race et l’âge

Prédispositions dentaires selon les races
La morphologie de la mâchoire joue un rôle crucial dans la santé dentaire des chiens. Les races brachycéphales, caractérisées par un museau écrasé, comme le Bulldog, le Boxer ou le Carlin, sont particulièrement sujettes aux malocclusions et à l’entassement des dents. Cette disposition favorise le développement de tartre et complique le brossage.
Les petites races, telles que le Yorkshire, le Chihuahua ou le Spitz, présentent quant à elles des risques spécifiques. Elles sont plus enclines à conserver leurs dents de lait, ce qui peut perturber l’éruption des dents définitives. Leur système dentaire plus fin rend ces chiens particulièrement vulnérables à la maladie parodontale, souvent asymptomatique dans ses premiers stades.
Comme expliqué sur notre site, tout comme l’apparition des dents de lait chez l’enfant suit un calendrier précis, chez le chien également, le remplacement des dents de lait par les dents définitives obéit à un processus naturel strict.
Gérer la dentition du chien senior
Les chiens âgés de plus de 7 ans peuvent rencontrer des problèmes dentaires qui nécessitent des adaptations alimentaires. La perte de dents, souvent liée à une maladie parodontale non traitée, modifie leurs habitudes alimentaires. Chez un chien édenté ou souffrant de gencives fragiles, l’alimentation doit être adaptée pour préserver son équilibre nutritionnel.
Pour faciliter l’alimentation, plusieurs solutions s’offrent aux propriétaires : l’humidification des croquettes avec de l’eau tiède, l’utilisation d’aliments humides comme les pâtées premium ou les repas fraîchement cuisinés, ou encore les croquettes très petites qui peuvent être ingérées sans mastication. Ces adaptations permettent de maintenir une bonne qualité de vie tout en prévenant les carences.
La santé de votre chien passe aussi par sa gueule

Une hygiène bucco-dentaire irréprochable est un pilier essentiel pour préserver la dentition du chien et son bien-être global. Négliger cette routine expose à des douleurs, des infections chroniques ou des complications graves comme des atteintes cardiaques ou rénales.
Le brossage plusieurs fois par semaine, une alimentation adaptée et la surveillance des signes de gêne (mauvaise haleine, réticence à mâcher) évitent tartre, gingivite et perte prématurée des dents, tout en renforçant le lien avec votre chien.
En agissant proactivement, vous accomplissez un véritable acte d’amour : éviter les souffrances inutiles et prolonger sa vie en bonne santé. Votre chien vous remerciera par une complicité durable, une vitalité préservée et une joie de vivre. Consultez régulièrement votre vétérinaire pour des conseils personnalisés et des soins préventifs : c’est l’assurance d’un quotidien serein pour lui et de sérénité pour vous.
La santé dentaire de votre chien est essentielle à son bien-être. En surveillant sa dentition du chien et en adoptant une hygiène adaptée, vous prévenez douleurs et maladies graves. Des gestes simples, comme le brossage et les visites vétérinaires, constituent un véritable acte d’amour, garant d’une vie épanouissante. Prenez soin de sa gueule, c’est l’aimer vraiment !
FAQ
La transition vers la dentition définitive commence généralement entre 4 et 6 mois chez les chiots. Les dents de lait commencent alors à tomber pour laisser place aux dents permanentes. Ce processus se termine en général vers l’âge de 6 à 7 mois, bien que cela puisse varier légèrement selon la race et la taille du chien. Il est courant que les chiots avalent leurs dents de lait sans que les propriétaires s’en aperçoivent.
Un chien adulte possède généralement 42 dents définitives, réparties en quatre catégories : les incisives (6 supérieures et 6 inférieures), les canines (2 en haut et 2 en bas), les prémolaires (8 en haut et 8 en bas) et les molaires (4 en haut et 6 en bas). Ces dents assument des fonctions spécifiques, comme couper, déchirer ou broyer les aliments. Certaines dents, comme la carnassière maxillaire et la carnassière mandibulaire, jouent un rôle clé dans la mastication.
Chez les chiots, la perte des dents de lait est parfaitement normale et fait partie du développement dentaire. En revanche, chez les chiens adultes, la perte de dents relève souvent de pathologies comme la maladie parodontale, une infection grave des tissus entourant les dents. Chez les chiens âgés, cette perte peut aussi résulter d’une usure naturelle ou de problèmes chroniques non traités. Une consultation vétérinaire est alors impérative pour identifier la cause exacte.
Les chiens cachent souvent leur douleur, mais des indices doivent alerter : une baisse d’appétit, une mastication difficile ou unilatérale, des plaintes ou gémissements inattendus, des frottements de la gueule avec la patte, ou encore un comportement plus agressif ou isolé. Une mauvaise haleine persistante (halitose) et des gencives rouges, gonflées ou saignantes sont également des signes préoccupants. En cas de doute, une visite chez le vétérinaire est essentielle.
La dentition complète définitive est généralement atteinte vers 6 à 7 mois, bien que cette phase puisse s’étendre jusqu’à 8 mois chez certaines races. Les premières dents à apparaître sont les incisives, suivies par les canines et les prémolaires. Les molaires définitives poussent en dernier. Si des dents de lait persistent au-delà de 7 mois, une extraction vétérinaire est recommandée pour éviter des problèmes d’alignement ou d’accumulation de tartre.
Le développement complet des dents définitives s’étale sur plusieurs mois. Les premières poussent vers 3 à 4 mois, avec une croissance progressive jusqu’à 6 à 7 mois. Chez les chiens de grande taille, ce processus peut prendre jusqu’à 8 mois. La durée dépend de facteurs comme la race, la génétique et l’alimentation. Une croissance irrégulière ou une douleur excessive durant cette phase mérite une consultation vétérinaire.
Chez les chiens seniors, la perte de dents est souvent liée à des maladies parodontales non traitées plutôt qu’à un vieillissement normal. Le tartre, la gingivite et les infections chroniques érodent les tissus qui maintiennent les dents en place, entraînant un déchaussement. Bien qu’une usure naturelle soit possible, la chute de dents n’est pas inévitable. Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et des visites annuelles chez le vétérinaire permettent de minimiser ces risques.
L’éruption complète des dents définitives survient généralement vers 6 à 7 mois, marquant la fin de la phase de remplacement des dents de lait. Toutefois, chez les races géantes ou les chiens à croissance lente, ce processus peut se prolonger jusqu’à 9 mois. Un suivi régulier est recommandé pour s’assurer qu’il n’y ait pas de dents de lait persistantes, notamment au niveau des canines, qui peuvent perturber l’alignement des dents permanentes.
Non, contrairement à certains animaux, les chiens ne possèdent qu’une seule série de dents définitives après les dents de lait. Une fois perdue, une dent définitive ne repousse pas. C’est pourquoi la prévention est cruciale : brossage quotidien, alimentation adaptée et contrôles vétérinaires réguliers. En cas de perte, des solutions comme des prothèses ou des modifications alimentaires (croquettes ramollies, pâtée) peuvent être envisagées pour préserver le confort de l’animal.